• Le 17 octobre 2015 se tenait le 8e colloque "Actualité de la Doctrine Sociale de l'Église", à Paris (paroisse Saint-Pierre-du-Gros-Caillou). Organisé par l'AEC (Association des Économistes Catholiques), il avait pour thème "Laudato si' : l'écologie intégrale". Peu après, nous avions publié sur le présent blogue (page consacrée au dit colloque) les vidéos de la table ronde qui clôturait cette manifestation. Voici enfin la suite des vidéos de ce colloque.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Le 17 octobre 2015 se tenait le 8e colloque "Actualité de la Doctrine Sociale de l'Église", à Paris (paroisse Saint-Pierre-du-Gros-Caillou). Organisé par l'AEC (Association des Économistes Catholiques), il avait pour thème "Laudato si' : l'écologie intégrale". Peu après, nous avions publié sur le présent blogue (page consacrée au dit colloque) les vidéos de la table ronde qui clôturait cette manifestation. Voici enfin la suite des vidéos de ce colloque.

     

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • «Qui vous écoute, M’écoute, et qui vous méprise Me méprise.» Saint Luc 10,16.

    Le lecteur non-théologien d’une encyclique mais soucieux de mettre en pratique les enseignements pontificaux (par exemple à titre professionnel), peut se trouver embarrassé ou perplexe, notamment lorsque des questions apparemment éloignées de la foi et des mœurs sont abordées : qu’est-ce qui doit  dans cette encyclique être reçu sans réserve aucune, comme étant sûrement et toujours vrai, qu’est-ce qui est une opinion révocable ou une considération valable dans un contexte particulier, et doit donc simplement être reçu avec une respectueuse prudence ? La variété des sujets abordés, des niveaux d’enseignement et des styles au sein d’une même encyclique  rendent parfois le discernement ardu. Or, on ne peut pas déranger son curé ou son évêque à tout instant pour y voir clair .Cependant un lecteur catholique a le devoir de mettre en pratique les enseignements pontificaux selon son état de vie, notamment dans le domaine professionnel. Pour cela il faut d’abord comprendre et discerner. L’Eglise donne des indications assez précises au  sujet de la réception du Magistère par les fidèles, celui-ci incluant la Doctrine sociale de l’Eglise catholique (DSE dans la suite). Nous nous limiterons ici au seul cas des encycliques pontificales dans le domaine économique et social, en laissant de côté les autres écrits pontificaux, ainsi que l’enseignement ordinaire ou extra-ordinaire des évêques en union avec le Pape.

    La publication en 2015  de l’encyclique Laudato si’ sur la protection de la planète fournit des exemples précis de possible perplexité, notamment à propos de jugements ou opinions du Pape sur la finance, sur les entreprises ou sur le réchauffement climatique, exprimés de façon pas toujours nuancée. Ce, d’autant que le Saint Père a soin de préciser, de façon apparemment contradictoire : en LS 3 «Dans la présente Encyclique, je me propose spécialement d’entrer en dialogue avec tous au sujet de notre maison commune.» et en même temps en LS 15 « … cette Lettre encyclique, qui s’ajoute au Magistère social de l’Église, ...»  Comment, quand on est catholique[1], concilier dialogue et soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence au magistère simplement authentique (Lumen Gentium 25) ? Nous nous efforcerons donc à titre d’exemple d’appliquer les principes de lecture des encycliques au cas de Laudato si’.

    AVERTISSEMENT : l’auteur n’est pas théologien. Cet article ne prétend pas fournir un guide sûr de lecture des encycliques et il contient probablement des erreurs (toute rectification argumentée et autorisée est d’avance bienvenue). Il n’a d’autre but que faire un tour d’horizon synthétique des dispositions concernant la lecture des encycliques sociales par les fidèles et d’essayer de les mettre en œuvre dans le cas de Laudato si’.



    [1] La question se pose évidemment en termes différents pour un non-catholique, qui n’est pas tenu par la soumission au Magistère et est libre (au sens du libre-arbitre, pas de la recherche de la vérité naturelle par la raison) de considérer les déclarations du vicaire du Christ sur le même plan que celles du Dalaï-Lama, de Jean-Jacques Rousseau ou de Steve Jobs.

     

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires