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Article de Jacques Bichot publié le 21/09/2020 sur ÉconomieMatin. Télécharger la version pdf.
Comment faire profiter notre chère Sécu d'une cure de jouvence, dont chacun a bien conscience qu'elle a le plus grand besoin ? Dans l'ouvrage que je viens de publier aux éditions L'Harmattan, Cure de jouvence pour la Sécu, j'insiste sur trois axes stratégiques - en quelque sorte les trois piliers de la sagesse, pour employer la formule de T. E. Lawrence, sans toutefois aller jusqu'à 7. Premier pilier : des cotisations exclusivement salariales. Second pilier : des droits à pension obtenus en investissant dans la jeunesse. Et troisième pilier : une gouvernance technique et non politique.
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Article de Jacques Bichot publié le 12/10/2020 sur ÉconomieMatin. Télécharger la version pdf.
Une liberté de plus est menacée : celle de l’enseignement scolaire réalisé par les parents. Qu’il me soit permis d’évoquer à ce sujet la façon dont les choses se sont passées dans ma propre famille.
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En ce temps troublés, l’économie française titube sous le choc du (premier) confinement sanitaire et la finance spéculative a déserté l’arène économique à la première alerte. L’article précédent (DSE et libéralisme, un ralliement de trop ?) se proposait de montrer que le libéralisme économique a prouvé définitivement son impuissance à animer durablement une économie saine, robuste et stable, et qui ne soit pas asservie à la finance spéculative. Il ne paraît pas inutile, avant de proposer dans un dernier article un cadre de réflexion basé sur la DSE (doctrine sociale de l’Eglise catholique) pour sortir de l’ornière, de passer un peu de temps sur ce qu’on appelle le Distributisme. Le distributisme est une troisième voie socio-économique, radicalement différente du capitalisme libéral et du collectivisme (et de leur aboutissement naturel, l’Etat servile décrit par Hilaire Belloc, comme on le verra). En fait, pour paraphraser Chesterton, c’est un capitalisme où suffisamment de gens sont capitalistes, alors que dans le capitalisme accapareur, cumulatif et dominateur que nous vivons, il y a trop peu de capitalistes. Pourquoi cette voie, définie au siècle dernier par des Britanniques sur la base de l'encyclique Rerum Novarum de Léon XIII et de Quadragesimo Anno de Pie XI, a-t-elle connu si peu de retentissement ? Et en particulier en France?
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Note publiée en mai 2020 sur le site de l'Académie catholique de France. Télécharger la version pdf.
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L’épidémie de coronarivus a déclenché une nouvelle crise mondiale, sanitaire, sociale et économique, venant s’ajouter à une série déjà très longue de crises économiques. Cette crise agit comme un révélateur décapant de nos valeurs et de notre mode de vie, et fait tomber des illusions. Le système mondial basé sur un pseudo-libéralisme, notamment économique, non seulement se montre d’une grande fragilité, mais surtout définitivement incapable d’assurer le bien commun et la justice sociale, dans leur dimension matérielle (c’est tout ce qu’on lui demande). Il semble donc quasi-impossible après tout cela de concilier les enseignements de la DSE (Doctrine sociale de l’Eglise catholique) avec cette forme d’économie, comme c’était le cas du temps de Léon XIII. Cet article explique pourquoi.
Un second article passera en revue les alternatives possibles, en conformité toujours avec la DSE.
Le présent article sert également de conclusion à ma série sur le capitalisme, sur ce site AEC : « Le christianisme est-il à l’origine du capitalisme ? » d’ août 2017 à novembre 2017) :
2. Les facteurs d'émergence du capitalisme industriel en Europe- quelques jalons
3. Universalité potentielle du capitalisme - le cas de la Chine et du Japon
4. Que dit la Doctrine sociale de l'Eglise?
5. Que disent les anti-capitalistes ?
6. La question des corporations de métiers
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