• Le jeûne économique

    Le jeûne, donc le carême, peut avoir des effets économiques considérables...

    Ce n’est pas banal ! Voilà cinq jours entiers que je n’ai rien mangé, et je suis en pleine forme.

    Etonnant !

    J’ai encore davantage travaillé aujourd’hui que les autres jours, travail physique, travail manuel, et intellectuel, rédaction d’un texte sur un enjeu important et cet article.

    Mon épouse avait déjà fait ce jeûne prôné et expérimenté par des naturopathes pour améliorer notre santé. Je ne le croyais pas possible, je n’y croyais pas vraiment. Nous l’avons fait ensemble cette fois-ci, et c’est très simple : boire, et bouillon de légumes à chaque repas.

    J’avoue ne l’avoir fait qu’après avoir découvert qu’un aïeul mort en 1714 sur les bords du Mississipi, Jacques Largillier, avait gagné sept ans de vie après un jeûne de quarante jours  sévère et sans aucune viande : il venait de recevoir le viatique et l’extrême onction en début de carême !

    C’était probablement un solide gaillard, marchand de peaux entreprenant, il était surnommé « Le Castor ». Le père Jacques Marquette, dont la statue est au Capitole, panthéon des grands hommes des USA, est mort dans ses bras. Il s’est senti miraculeusement guéri de la même typhoïde que celle qui a emporté Marquette. Du coup il a vendu tous ses biens, est devenu frère jésuite et s’est consacré durant plus de quarante ans à l’oeuvre de Marquette : évangéliser les populations indiennes en leur apportant notre culture.

    Cette expérience mérite réflexion. Tout d’abord comment se fait-il qu’on connaisse une excellente recette pour la santé depuis des siècles et qu’elle n’ait pas été transmise ? Comment se fait-il que notre médecine si avancée en fasse abstraction et continue à faire croitre les piluliers si coûteux ?

    Abstinence de toute viande, de sucre, même de légumes et de fruits. D’abord on n’a pas à les acheter, on consomme et dépense moins. Mais c’est aussi une réduction drastique des risques de diabètes dont les désagréments et le coût peuvent s’effondrer.

    C’est toute la santé qui est remise en cause. Il semble bien que nous ayons beaucoup à découvrir en nous rapprochant de la nature. On pratique déjà le jeûne en oncologie. Toute la santé, c’est moins de rhumes, moins d’allergies, moins de consommation médicale, quasiment pas de médicaments sauf applications très précises, et, meilleur moral pour tout le monde. Que voulez-vous de plus ? Economiquement parlant, c’est aussi moins de dépressions dont le coût considérable n’est pas évalué !

    Faire la promotion du jeûne (… et donc du carême) et de ses vertus n’est-il pas puissamment économique ? Assurément le jeûne a une incidence économique réelle au niveau personnel et familial. Il peut donc en avoir une carrément exponentielle pour la population et pour un pays.

    Finalement, il apparaît de plus en plus clair que le développement économique est absolument inséparable de l’évangélisation. L’histoire le montre et le prouve depuis des siècles et on l’oublierait ?

    La mission Jolliet-Marquette de 1773 était de dire si le Mississipi coulait vers le sud ou vers les Indes, mission économique par nature. La mission est revenue avec la réponse. Mais c’est le père Jacques Marquette qui en a été l’âme et qui est resté dans l’Histoire comme l’un des pionniers fondateur des USA. Il a joint l’évangélisation au développement économique, condition du développement de notre civilisation.

    Alors prônons activement le jeûne, si ce n’est par foi, au moins par amour de la vie pour la prolonger et prendre soin de soi, et… par souci économique.

    Bernard Largillier

    Le-santenaire.com

    AEC – EDC

    Ancien administrateur d’hôpitaux publics et privés

    Ancien administrateur de CPAM, CARSAT et CAF

    « Le discernement des équités économiques réalisablesLe dogme managérial du digital »
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