• Vidéo de Pierre de Lauzun, publiée le 4 décembre 2017 sur KTO, dans le cadre de l'émission "Académie Catholique de France".

    Donner est un devoir essentiel du chrétien, car nos biens nous sont confiés en vue du bien commun. Ce principe a même vocation à devenir central dans nos vies, à commencer par le don de son temps et de sa disponibilité personnelle. Mais le domaine le plus immédiat d´application de ce principe est le don personnel en argent. Apparemment simple, il pose des questions à beaucoup de personnes. Notamment dans un pays comme la France, à fiscalité élevée. Combien donner ? A qui ? Ce sont là des questions qu´il faut se poser.

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  • Y compris d'un point de vue libéral, des interdictions ont leurs solides raisons d'être. De ce même point de vue, il y a un très substantiel motif économique qui rend souhaitable de sortir de l'aventure des monnaies cryptographiques. Pour franchir la porte de cette sortie, le statut privé de ces monnaies donne le moyen juridique de faire le pas décisif.

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  • Il se trouve que l’Occident (Europe puis Amérique du Nord) a connu jusqu’au XXème siècle un essor intellectuel, matériel et économique sans précédent ni équivalent dans les autres cultures ou civilisations. Or c’est en Occident que s’est développé un type de société bien particulier, la Chrétienté, avant de se disséminer dans le reste du monde. Beaucoup (pas tous, loin de là) y voient un rapport de cause à effet : l’enseignement de Jésus-Christ transmis par l’Eglise catholique a permis, entre autres (ce n’est pas son but premier), un usage systématique et rigoureux de la raison (par opposition à la pensée magique), marqué du sceau du réalisme. De ce fait, l’Occident a bénéficié d’une efficacité sans équivalent dans la compréhension progressive et la domestication partielle de la nature ; non sans excès et déviances, souvent.  Il est donc tentant de se demander (nous ne sommes pas les premiers) si le régime économique appelé capitalisme, tel qu’il s’est développé sans interruption depuis le XVème siècle, est lui aussi une des conséquences du christianisme. La fréquence des références à la vie économique dans les Evangiles y incite également.

    Dans cette série d’articles, après avoir récapitulé les principales définitions du capitalisme et les principaux jalons et conditions de son émergence massive en Occident, nous essaierons de répondre à trois questions :

    -          le capitalisme, au moins dans certaines conditions, a-t-il été rendu possible par le christianisme ? bien plus, est-il une conséquence logique et inéluctable du christianisme, dans l’ordre économique ?

    -          est-il le meilleure régime économique d’un point de vue catholique ? peut-on le considérer comme un régime particulier de l’Economique, indépendamment des régimes politiques et sociaux ?

    -          peut-il y avoir un capitalisme durable sans que les principes sociaux chrétiens soient mis en pratique dans la société où il se déploie, même sous une forme atténuée ? La France contemporaine, officiellement indifférente religieusement, ainsi que la Chine post-maoïste (et post-impériale), ou encore le Japon, fournissent d’intéressants sujets d’observation.

    Premier article : De quoi parle-t-on exactement ? Qu’est-ce que le capitalisme ?

    Deuxième article : Les facteurs d’émergence du capitalisme en Europe. Quelques dates-clés.

    Troisième article : Universalité potentielle du capitalisme et christianisme : le cas de la Chine et celui du Japon.

    Quatrième article : Que dit la doctrine sociale de l’Eglise catholique ?

    Cinquième article : Que disent les anti-capitalistes ? et qui sont-ils ? http://www.aecfrance.fr/le-christianisme-est-il-a-l-origine-du-capitalisme-5-que-disent-les-an-a132260010

    Ce sixième article approfondit la question épineuse des corporations de métiers, centrale dans l'analyse du capitalisme.

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  • Interview de Jacques Bichot publiée le 11 novembre 2017 sur Atlantico.Télécharger la version pdf.

    Atlantico : Selon les dernières estimations de la Commission européenne, le déficit de la France est attendu à la hausse pour l'année 2018, à 3.1% du PIB. Une situation qui ne serait pas une conséquence conjoncturelle puisque le déficit structurel est également attendu en hausse pour la prochaine année. Comment expliquer une telle situation alors que le contexte économique semble s'améliorer ?

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  • Certains auteurs voient dans l’objet social des entreprises prévu par le Code civil, un encouragement à la poursuite exclusive des résultats financiers au profit des actionnaires et au détriment des salariés, des autres parties prenantes et de l’investissement dans l’outil de production. Une modification des statuts et des pactes d’entreprise faciliterait la réorientation des entreprises vers la responsabilité sociétale et/ou la contribution au bien commun. L’objet de cet article est de rapprocher les ouvrages suivants :

    -          «Refonder l’entreprise», Segrestin et Hatchuel, Seuil, La république des idées, 2012

    -          «La «Société à objet social étendu», un nouveau statut pour l’entreprise», de Segrestin, Levillain, Vernac et Hatchuel, collectif des Bernardins, Paris, Presse des Mines, collection Economie et Gestion, 2015

    -          «La société de capitalisme solidaire, instrument du bien commun», Pinot de Villechenon, Presses universitaires de l’IPC, 2017.

    En effet, ces trois ouvrages, et en particulier les deux derniers cités, militent pour un ré-équilibrage de l’entreprise en direction du bien commun et/ou de l’utilité sociale, au-delà du seul profit, reconnu comme nécessaire mais loin d’être suffisant. Pour cela, l’entreprise doit être refondée et disposer d’une armature juridique adaptée à ce ré-équilibrage et à la recherche de l’impact social et environnemental. On rejoint donc les notions d’impact investing (pour les investisseurs preneurs de parts de capital) ainsi que d’économie sociale et solidaire.

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